Réapprendre à faire

Des savoir-faire simples, mais oubliés

Nos grand-mères apprenaient à l’école comment coudre, tricoter, cuisiner. Nos grand-pères apprenaient avec leur propre père comment bricoler, réparer, fabriquer les outils. Au-delà des attributions de genre que nous savons dépasser aujourd’hui, on arrivait à l’âge adulte en sachant comment les choses étaient fabriquées et comment créer un objet à partir de la matière première. Que ce soit la confection d’une pâte à tarte ou d’un panier, la réparation d’un accroc ou d’un outil de jardin, la préparation d’une planche de culture ou d’un compost, on a peu à peu oublié ces savoir-faire, délégués à des experts ou à des machines.

Pourtant, ce n’est pas compliqué d’acquérir les bases du tricot, de la vannerie ou de la cuisine familiale, de semer quelques plantes sur son rebord de fenêtres ou de réparer une prise de courant. De plus en plus, on cherche à se réapproprier ces savoir-faire à coup de tutoriels sur internet. Le Moulin des Etrebières vous propose de redécouvrir les techniques oubliées avec des ateliers de savoir-faire agricole, culinaire, des ateliers de travaux manuels et de bricolage. Vous serez initiés par des artisans passionnés, désireux de transmettre leur savoir-faire.

Un puissant moteur de motivation

Un jour, mon sèche-linge est tombé en panne. Avec entêtement, j’ai démonté ce que je pouvais et est découvert que la courroie avait cassé. J’ai trouvé une courroie neuve sur internet et ai réussi, non sans peine, à la réinstaller. Ce jour-là, j’ai ressentiment un fort sentiment de fierté. J’avais évité la mise à la casse de l’appareil (ce qui arrive fréquemment) et/ou l’intervention d’un réparateur à prix d’or.

Ce sentiment de triomphe quand on réussit à créer, réparer, adapter de ses propres mains est jouissif. On se sent plus fort, plus autonome, capable de se débrouiller seul. C’est un puissant moteur de motivation. Les ateliers de savoir-faire permettent de retrouver des gestes simples de nos grand-parents, des gestes qui simplifient la vie.

Réutiliser les ressources

Les activités manuelles, c’est aussi l’occasion de faire avec ce qu’on a, d’utiliser les ressources disponibles pour transformer et adapter un objet plutôt que d’en acheter un autre. C’est une façon de recycler et de préserver les ressources de la planète qui vont se raréfier.

Transformer les légumes du jardin en un repas délicieux et sain, réparer un objet du quotidien pour qu’il serve encore de nombreuses années, fabriquer avec des vieux bois de charpente une table de cuisine, savoir se servir de ses mains est libérateur.

En outre, on reste attaché à ce qu’on a fait soi-même. L’objet a son histoire et nous paraît beau avec ses imperfections et la marque du ‘fait main’. Avec un peu d’entraînement, on s’améliore et on s’enhardit à offrir des cadeaux personnalisés et remplis de l’amour qu’on y a mis.

Le bien-être associé aux activités manuelles

Après des années de travail physique harassant, les machines on eut un effet libérateur, mais dans notre hâte à alléger notre fardeau, nous avons aussi perdu le respect du travail manuel. Penser, c’est noble, faire c’est pour ceux qui ne peuvent pas penser. Or, il n’y a rien de plus faux.

Il faut beaucoup de réflexion pour faire un bel objet ou pour réparer efficacement. C’est d’ailleurs pour cela qu’on n’ose plus aujourd’hui faire soi-même. On ne sait plus comment s’y prendre, par quoi il faut commencer, ni ce qu’il ne faut surtout pas oublier.

D’autre part, on ressent un bien-être profond en faisant avec ses mains. Par exemple, une session de désherbage est le meilleur moyen de laisser son cerveau errer et soudain, des solutions se présentent à des problèmes qu’on n’arrivait pas à résoudre. Et combien de personnes adorent cuisiner, car cela leur procure un profond bien-être ?

Il est temps de remettre le travail manuel au centre de nos formations, à côté du travail théorique. Venez au Moulin des Etrebières vous réapproprier les gestes et retrouver le plaisir de faire avec ses mains.